TRAIL DES CABORNIS (Rhône) – 9 mars 2014

Afin de préparer au mieux la saison de raid qui se profile et de faire un peu de rythme, je me suis laissé convaincre par Fabien de participer aux 21km du trail des Cabornis (Vincent et Renaud s’engageant sur le 40km). Inscription faite sur internet, j’envoie un message à Fabien pour lui dire : « OK, c’est bon, j’en suis ! » et lui de me répondre : « Pas moi ! Finalement je ne suis pas dispo… ». Mince !

Deux jours avant, Vincent m’appelle pour savoir si c’est toujours bon pour moi et me dit qu’il est possible de choisir la distance au milieu du parcours. Je peux bien partir pour les 40 avec eux et bifurquer au dernier moment si ça ne va pas fort.

40 km en courant, non-stop, sans portion vtt ou kayak, j’ai jamais fait ça moi !!! Mais comme c’est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un moment, je me lance en me disant que si ça ne va pas, il y a toujours l’échappatoire…

Me voilà donc le matin de ce beau dimanche ensoleillé du mois de mars à Chasselay, sous l’arche de départ, pour peut-être ma 1ère expérience sur une distance supérieur aux 27 km max que j’ai fait jusqu’à présent. Vincent et Renaud sont quelque part par là mais comme je suis vraiment trop long à me préparer, je suis arrivé dans les derniers sur la ligne de départ. En plus, on n’est pas vraiment tout seul…

9h, c’est parti ! Je pars sur un bon rythme en essayant de ne pas trop me faire aspirer par ceux qui sont sûrs de partir sur le 21 et qui eux avancent bien. Pourtant, je suis vite entrainer dans leur allure. Je me sens bien. Le parcours est plein de bosses que je monte plutôt bien, sans me mettre dans le rouge. En descente, je suis assez prudent car ça file de tous les côtés. Ces petites sorties entre amis à 500…j’adore !

Les sensations sont là et j’accélère un peu. Je continue à faire les montées en courant et double pas mal de monde. Arrive le 1er ravito au km13. Je m’arrête pour boire un peu d’eau et manger un truc salé. Je repars avec toujours de bonnes sensations. Les km passent et voilà la bifurcation. Ça va ? Ouais ! Alors c’est parti pour le 40 !

Dès la bifurc, je me retrouve enfin seul dans un grand single qui descend, descend, descend… Y a juste un mec un peu plus loin que je vois de temps en temps au détour d’un virage. Je continue tranquillement en me disant que maintenant c’est un peu l’inconnu et qu’il faut peut-être gérer un peu plus pour finir. Dès la montée suivante, je retrouve du monde et me cale dans leur rythme. On alterne montées raides en marchant, plats et descentes. Le parcours est vraiment sympa. Quelques montées sont bien raides et me font bien mal aux jambes.

Km 30, 2ème ravito. Arrêt soupe. Un peu d’eau et ça repart. Mais déjà depuis 2 ou 3 km, je ressens tout doucement mon genou droit (syndrome de l’essuie-glace). La douleur augmente progressivement. A partir du km 33, la douleur devient vraiment importante. Il devient très difficile de courir… Pas grave, ça monte encore donc je marche. Par contre, la fin du parcours est moins rigolote car de profil descendant.  Chaque foulée est bien douloureuse et je dois me résoudre à finir en marchant. Le moral en prend un coup car je me fais doubler par un nombre certain de concurrents.

Enfin la délivrance arrive avec l’entrée dans Chasselay. Un dernier petit tour autour de l’église et je franchis la ligne d’arrivée en essayant de trottiner pour faire bonne impression.

Je finis en 5h30 les 40 km et les 2800D+, content de l’avoir fait mais vraiment frustré, cette douleur au genou m’ayant mis au moins 40/45’ « dans le nez ».

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